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Le mot du Maître

Publié le par Slave Alysa & Maître Asgard

Le mot du Maître

 

Tout d'abord, à mon tour de vous souhaiter la bienvenue sur notre Blog ! (Ben oui, un peu de politesse bordel)

 

Celui-ci n'a pour seul prétention je le rappel, que de partager notre expérience/vision du BDSM sans tourner autour du pot et en disant les choses comme elles sont, comme on les ressent et vie, donc si vous cherchez les p'tites licornes version 50 nuances de lol y'en aura pas !

 

Les formules de convenance étant faites, à mon tour de me présenter, par mon parcours, voir quelques petites annecdotes..

 

Je vais commencer cette petite introduction en répondant directement aux questions les plus courantes que l'on me pose lors de nos diverses rencontres et sorties à travers le monde du BDSM et sa populasse, sans cesse grandissante...

 

J'ai su très tôt ce que j'étais, et ce que je voulais, vers 13/14 ans (j'en ai actuellement 35), mais il a fallut du temps pour que cette idée chemine, pour que j'accepte vraiment de voir les choses en face et ce que j'étais au fond de moi.

J'ai oblitéré en moi ces idées plusieurs années, qu'à l'époque les moeurs et les gens consideraient comme "malsaines", bien que celles-ci revenaient sans cesse frapper à la porte de mon esprit (eh ! Oh je suis là) encore et encore. Jusqu'à ce qu'un jour je décide vraiment de m'y lancer pleinement, et sans retenu.

 

Même si je ne pratiquais pas encore, l'idée avait germé (17/18 ans), et bien que j'ai pas mal flanné sur le net et dans la littérature (Sade, le monde de Gor etc etc) il m'en fallait toujours plus. J'avais soif de toutes ces connaissances et j'étais encore en plein désert.

Dans ma tête une évidence se fit, si un jour je voulais pouvoir prétendre être un bon Maître, il me fallait pouvoir être à la place de ma future sub/slave, dans sa tête, pour savoir ce qu'elle ressent, comprendre et compartimenter les choses autant psychologiques que physiques.

 

Je me rapprochais alors doucement de la communauté (difficile à cette époque quand tu ne connais personne du milieux), observais des séances, posais des questions, ce qui forga ma détermination, jusqu'à entrer au service de Dame Côralie en tant que soumis, tant qu'à faire autant apprendre aux cotés des meilleurs!

J'écrivis alors ma lettre, la posta (la boule au ventre je dois bien l'admettre), et attendit. Une semaine et demi plus tard, une réponse me parvint. Et je dirais que même si je suis un mec, et ben l'ouverture de celle-ci provoqua en moi des émotions inattendues. J'étais accepté dans son harem, et étais convié à une entrevue auprès de Mme, qui prit soin de détailler les obligations auxquels je devais alors expressément répondre au cours dudit entretient. Ce que j'acceptai bien entendu.

 

Durant cette première année j'appris ainsi, les codes, les règles, le don de soi et bien d'autres choses encore, comme la bienséance et la manière de se comporter dans cette société. J'étais perpétuellement en concurrence direct et indirect avec les autres membres (hommes comme femmes) qui constituaient ce que je qualifierais à present de "petite école du savoir sur le BDSM".

Mais cette concurrence, n'empêchait pas l'entraide entre sub/slave, il n'était pas rare en effet qu'après une séance nous nous partagions chacun ce qu'on savait, on s'expliquait les uns les autres, par exemple comment attacher quelqu'un (shibari) sans risquer de le blesser, ou encore à quels endroits frapper avec une cravache, un paddle (ça peut parâitre con comme ça mais il faut vraiment faire attention).

 

La chose la plus importante, chez Dame Côralie, tout se fait dans le respect, le partage, et la consensualité. Bien qu'elle nous pousse à dépasser nos limites, par divers jeux autant psycologiques que physiques, jamais elle n'abuse de quoi que ce soi, et je sentais en elle cette parfaite maîtrise d'elle même et du/des jeux en cours.

 

Après plusieurs mise à l'épreuve de sa part jusqu'à ce que j'ai atteint un niveau suffisant. Elle m'autorisa à "sortir" avec les personnes qu'elle désignait comme assez avancé pour aller en soirée.

 

Je marque une pause ici pour expliquer, sans macher les mots :)

Prenons un exemple, admettons que nous sortions au "Bal des supplices" (lyon) ou dans les haut lieux du BDSM en France et en Europe comme l'école UperFlor (Angleterre), le Faust (Paris, nuit démonia à thème, go google pour ceux qui ne connaissent pas), la première chose que les gens regarde c'est pas ton cul, ta beauté physique ou autre (ce qui fait flipper pas mal de subs autant homme que femme, qui au début ont du mal à assumer certaines rondeurs), c'est surtout et avant tout, ton comportement, la façon de te placer, le language, le travail que ton Maître ou ta Domina a effectué sur toi.

TU représente TA Domina (ou TON Maître). Le physique viens loins, très loins derrière.

 

Bien fermons cette parenthèse, et concluons.

 

Après avoir appris les b.a.-ba, la sécurité, etc, commença alors ma transition, pour devenir Maître. Je me retrouvais alors de l'autre coté de la cravache ! Toujours sous la direction de Dame Côralie, mais plus en tant que soumis, disons plutôt "assistant", à ses cotés.

 

On me confia alors l'éducation de plusieurs soumises et soumis, pour des exercices bien spécifiques, ce qui me permis d'apprendre ce que j'aimais pratiquer ou non. La façon d'aborder les choses, l'avant, pendant, et après séances, que je n'avais vu qu'en tant que soumis. Tout se passe dans la tête, la psychologie joue une rôle ééééééénorme. De la conception à la réalisation c'est un travail monumental. Tu dois avoir la capacité de quasi tout anticiper. Sur internet il est courant de voir des blogs de subs/slaves, ils popent de partout depuis l'apparition de 50 nuances de lol. Mais extrêmement rares sont les Blog de Maître qui montrent exactement l'envers du décors et tout le travail que nous faisons en amont. (D'où la création de cette section "Le mot du Maître")

 

Cela continua, jusqu'à ce que j'atteingne selon moi, le niveau requis pour bien débuter en tant que Maître, et croyez moi, ça ne s'invente pas, ou ça ne se fait pas du jour au lendemain. Dame Côralie, confirma, un peu à contre-coeur (car elle souhaitait me garder auprès d'elle en tant que switch), que j'étais prêt. Mais le petit oiseau doit bien finir par s'envoler du nid un jour ou l'autre, il était donc tant de parcourir ma propre voie (je parlerai des différentes voies dans un futur article).

 

Dorénavent, je m'appel Maître Asgard ! Et voici donc la fin de ma présentation.

 

Merci à tous ceux qui aurons eu la capacité de lire mon pavé jusqu'au bout.

N'hesitez pas à laisser vos questions et commentaire si dessous (à ce propos aucune inscription n'est néssaire pour cela, et vous pouvez le faire en toute anonymité si vous le souhaitez, et cela ne vous engage à rien).

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A très bientot.

Maître Asgard.

(credit image : freeimages.com )

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L
Bonsoir Maître Asgard votre plume est aussi exquise que votre esclave et je me met à votre place cela a du être nouveau pour vous vous ces deux rôles énormément de question à vous poser <br /> <br /> Mes Respects
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S
Bonsoir Maître Asgard je viens de dire votre biographie elle est magnifique man bien illustrer vous expliquer les choses avec une simplicité hors norme je dois bien le reconnaître donc voilà cette expérience fort appréciable je dois dire je suis également surpris que vous avez été soumis avant de vous lancer comme Maître confirmer du coup je me pose des questions par rapport à votre expérience et la mienne faut-il être soumis pour être un bon Maitre ?.<br /> <br /> Belle soirée à vous ?.
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